J’avais plein de rhubarbe dans mon panier de l’Amap cette semaine. D’habitude je la prépare en compote ou en crumble, mais pour changer, je les ai préparée dans un cobbler. Vous connaissez le cobbler ? C’est le cousin américain du crumble. C’est le même genre de dessert, fruits en dessous et pâte au dessus, mais avec une pâte croustillante et biscuitée. J’ai trouvé cette recette dans le livre « l’Amérique de Jamie » de Jamie Oliver. Il le propose avec des pêches, parfumées au gingembre et au citron vert. J’ai gardé sa version de la pâte (qui est vraiment délicieuse avec les pignons de pin écrasés), mais je l’ai agrémentée de pêches de vigne sur un lit de rhubarbe. A vous de choisir celle qui vous tente le plus : Mamie ou Jamie ?
Mois : septembre 2017
La recette des sablés vient du célèbre livre de Martha Stewart, la grande prêtresse de la cuisine aux Etats-Unis (la Mamie Paulette version USA ; )
Je n’ai changé que la garniture, puisque j’ai mis du nocciolata (version bio, bonne et sans huile du palme du nutella) à la place du chocolat. A vous de tester en mettant la garniture que vous préférez : confiture, lemon curd, chocolat blanc, noir ou au lait, pâte de spéculoos…
Vous allez peut-être vous demander si je suis avocaddict à force de voir en permanence des recettes à base d’avocat chez mamie Paulette. Je le confesse bien volontiers, j’en mange tout le temps. Mais j’ai de bonnes raisons à cela.
La légende veut que les meilleures recettes naissent d’une étourderie, d’une erreur ou d’une maladresse dans la préparation. C’est le cas de la tarte Tatin, du roquefort ou encore des bêtises de Cambrai… Beaucoup de recettes célèbres seraient nées d’un heureux hasard. On appelle cela la sérendipité : une découverte due à des circonstances imprévues.
Habituellement, quand je rate quelque chose, c’est immangeable et j’évite de le partager avec vous. Mais cette fois-ci, et pour la première fois dans ma courte vie de cuisinière, j’ai profité d’une erreur de farine pour créer une nouvelle recette de délicieux biscuits croquants au sarrasin.
J’ai rangé dans trois bocaux similaires de la farine blanche, semi-complète et de la farine de sarrasin (pour faire les galettes bretonnes). Je voulais préparer des sablés tous simples pour le goûter des enfants. Mais en confondant la farine blanche avec la farine de sarrasin, j’ai finalement préparé des petites galettes croquantes, croustillantes, avec un petit goût de sarrasin et de caramel au beurre salé qui rappellent les bonnes galettes bretonnes, sur lesquelles j’ai rajouté quelques copeaux de chocolat en fin de la cuisson.